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Histoire d'une poupée perverse narcissique

24 octobre 2018

Poupée perverse...

Elle est entrée dans ma vie par le plus noble des sentiments. Rien ne pouvait présager que sous son apparence angélique se cachait un démon. Je l'ai aimé, elle m'a abîmé. Je lui ai donné mon cœur, elle a pris mon âme. Il m’a fallu du temps pour regrouper toutes les pièces du puzzle et me rendre compte que ses noirs desseins n'étaient autres que de me détruire. Je suis un homme, et j'ai épousé une perverse narcissique...

Je l’ai connue sous le pseudo « Cendrillon » sur un site de rencontre des plus banals. Après quelques échanges par mail sans grand intérêt, je décide de lui communiquer mon numéro de téléphone. La première fois où j’entends le son de sa voix, elle est en train de pleurer à chaudes larmes, car son ex avec qui elle s’est remise ensemble depuis 1 mois l’a quitté…

Bien que ne la connaissant pas, je me dis que son discours sonne faux, tout comme le son de sa voix et l’intensité de ses larmes…Déjà…

Bref. Nous nous rencontrons tout de même quelques jours plus tard au bord d’un lac et passons l’après-midi à échanger. Le moment est fort agréable et la complicité s’installe naturellement. Evidemment, nous parlons respectivement de notre passé.

Elle a un enfant en bas âge de 18 mois naît d’une précédente relation mais cela je le savais déjà depuis le début. Quand je lui demande pourquoi elle est séparée de son père, qui n’est pas le même homme que celui cité au tout début, elle m’annonce qu’en fait il la battait et la trompait…

De mon côté, je lui parle de mon moi, de ma famille et de ce que je recherche ou plutôt fui chez une fille et elle ponctue chacune de ses phrases par « moi, je ne suis pas comme ça ! ». Et me détaille la longue liste de qualités dont elle est parée. Voilà un bon début ! Bien que je ne flashe pas physiquement sur elle, son discours me séduit. Je lui parle également de ma personnalité : un homme avec du caractère, un peu impulsif parfois, mais gentil, sensible, honnête ayant l’envie de fonder une famille.

Notre histoire démarre alors dans la foulée.

2 mois après notre rencontre, elle me demande si je ne voudrais pas qu’elle se rapproche de moi. Je trouve cela précipité d’autant plus qu’elle vit en effet à 90 KM de mon domicile et qu’elle a un commerce.

Sa personnalité me séduit tellement que je finis par tomber amoureux d’elle.

Le hasard voudra finalement que mon métier de consultant me permettre de trouver une mission dans la ville où elle réside. 6 mois après notre rencontre et avec son aval évidemment, je finis par m’installer avec elle dans son appartement. 6 mois au cours desquels je ne lui trouve que des qualités. 6 mois au cours desquels je reçois des bouquets de rose rouge à mon travail ainsi qu’une multitude de SMS et de mails tout plein de tendresse et d’amour. Seule la relation fusionnelle avec sa mère me dérange et notamment ses coups de téléphones quotidien auprès de cette dernière à peine la journée commencée.

A peine installé chez elle, je suis confronté à une fille quelque peu différente : impulsive, colérique, me faisant plein de petits reproches, toujours avec un regard dominant. Ce regard fixe et intense comparable à celui qui existe chez les prédateurs et que mon propre beau-frère qualifiera un jour de « regard de folle ». Prémonitoire….

Mais la vie continue. Jusqu’au jour où je rencontre ses parents et donc sa mère…. 

La première rencontre se passe relativement bien mais je me dis tout de même que sa mère doit avoir un drôle de caractère si j’en crois la tonalité de sa voix, son regard elle aussi glacial et hypnotique ainsi que la façon dont elle traite son mari.

Ces impressions se sont transformées en certitudes la deuxième fois que je l’ai vu. Alors qu’elle discutait avec ma compagne, sa mère lui déclare « ta priorité c’est ta fille ! » en me fusillant littéralement du regard. Malaise. J’ai l’impression d’être un intrus.

Les semaines passent. Les 6 mois d’idylle me semblent déjà loin. La personnalité de ma compagne continue de s’affirmer mais de façon très progressive : elle boude pour des broutilles, souvent de manière interminable, elle verse des larmes de crocodiles très facilement, elle me raccroche au nez au moindre désaccord et elle tape du pied comme un enfant capricieux. J’ai parfois l’impression qu’elle est émotionnellement immature. Elle remet par ailleurs fréquemment en cause mes sentiments pour elle : « tu ne m’aimes pas », « tu vas me quitter ») mais aussi pour sa fille et plus étrange pour ses parents. Elle fouille mes affaires. Les crises de jalousie se multiplient. Une fois, elle me tuera par exemple du regard parce que je fais la bise à une copine puis une autre fois, alors que je pique-nique avec des collègues de travail, elle me demande où je suis. Je lui dis fort heureusement la vérité car elle était cachée dans sa voiture à quelques mètres de moi. Elle me reprochera tout de même le fait qu’il y ait des filles… Mon téléphone a à peine le temps de sonner qu’elle s’en accapare pour savoir qui sait et elle veut que je lui communique mes mots de passe de messagerie.

Les rares signes d’affection que je reçois se déroulent en présence de nos familles respectives ou de nos amis. 

Quand je lui reproche son manque d’empathie et de tendresse pour moi elle me dit que c’est à cause de son éducation maternelle : « avec Maman, je n’ai jamais eu droit à des bisous, à des câlins mais juste à des reproches et des dévalorisations ».

Jusqu’au jour, sans raisons apparentes, elle m’annonce vouloir « faire un break ». Je quitte l’appartement. Je reviendrais à sa demande 2 semaines plus tard.

Ses parents ou plus précisément sa mère, reparlons-on en ! Plus le temps passe et plus je me dis que sa mère est à la fois hystérique, dominatrice et castratrice. 

Qui plus est ma compagne me dit régulièrement que sa mère est jalouse de moi.

Nos relations se dégradent et ce d’autant plus qu’elle n’hésite pas à m’insulter violemment et sans raisons devant toute sa famille. Par exemple, un jour ou nous mangions dehors, une mouche se pose sur une petite plaie que je m’étais faite à la jambe et elle me balance sur un ton haineux « ah mais même de là tu es pourri !». Une autre fois, alors que je discutais simplement avec ma compagne, elle dit à sa fille « laisses-moi-le, je vais m’en occuper ! ».  Pire, après une mini querelle entre sa fille et moi, elle lui dit « Ecrases-le, piétines-le ! »

Une autre fois, menaçante, elle me dira « tu as le dessus sur ma fille ! » sans aucunes raisons apparentes.

A chaque fois que je suis prêt à me rebeller, on me dit que « c’est pour rigoler » et que je n’ai pas d’humour…. Sidérant.

Un jour de Fêtes des Mères, alors que nous allions manger au restaurant, elle dit à sa fille « arrêtes de tourner du croupion on dirait une pute ! ». Impensable. Je me suis pincé 3 fois pour ne pas lui répondre. A partir de ce jour-là, je n’ai plus douté du fait qu’elle soit dérangée !

Un autre jour, alors que nous arrivons chez ses parents, ma compagne m’apprend au dernier moment que sa mère « ne veut pas que je rentre ». Pour des broutilles. Nouvelle humiliation. 

Je  m’étonne également de sa possessivité par rapport à la petite : elle l’éduque comme elle l’entend, la coiffe comme elle, décide de ses loisirs et dors aussi avec elle quand elle en a la garde. J’ai vraiment l’impression qu’il y a substitution des rôles : la grand-mère joue le rôle de la mère.

Suite à une nouvelle insulte de ma belle-mère est arrivé ce qui est devait arriver.  Je lui ai dit ce que je pensais d’elle et de ses « blagues » à deux balles. Nous resterons alors fâchés un an et demi.

Cette situation a eu de lourdes conséquences sur mon couple. Alors que pendant 2 mois, ma compagne me soutenait, me déclarant même « ma Mère, c’est une salope, je lui crache à la gueule, elle fait semblant d’être généreuse pour cacher sa méchanceté », elle a subitement retourné sa veste après une longue discussion

avec elle. Depuis ce jour, elle a considéré que je n’avais pas à lui répondre et qu’il fallait que je m’excuse auprès d’elle. Ce que je n’ai jamais fait évidemment : trop c’est trop !

Par ailleurs, à cette époque j’étais en train de faire construire une villa dans ma ville d’origine et bien évidemment il était prévu de s’y installer tous les 3 dès la fin des travaux. Angoisse insupportable pour la belle-mère ! Plus la date approchait, plus je sentais qu’elle exerçait des pressions à l’encontre de sa fille pour qu’elle ne la quitte pas. Jusqu’au jour où ma compagne m’envoie un SMS laconique : « Je t’aime mais pas assez pour tout quitter ». Tout quitter ? Alors qu’elle vient juste de vendre son commerce ? Elle parlait de sa mère sans doute. A moins que ce ne soit une manière de s’assurer de mon attachement pour elle ? Quoi qu’il en soit, je resterais dans l’incertitude une bonne dizaine de jours. Elle viendra finalement s’installer avec moi. 

Le jour du déménagement, sa mère est partie très tôt le matin pour ne rentrer que très tard le soir. Personne n’a jamais su où elle était. Elle a quand même eu le temps de sortir toutes les affaires de sa fille sur la terrasse. Les actes parlent souvent davantage que les mots…

J’ai poussé un ouf de soulagement quand nous sommes partis car je n’en pouvais plus de ce spécimen.

Joie de courte durée. Quelques semaines seulement après notre déménagement, ses parents viennent habiter à quelques kilomètres de chez nous. Pour s’occuper de la petite. Elle fera donc démissionner son mari qui ne retrouvera finalement pas de travail dans notre ville et qui devra finalement s’exiler à Paris ! Seul. Sa femme ne l’accompagnera bien sûr pas. Ce dernier lui est au passage totalement soumis par peur ou faiblesse je n’en sais rien ! 

Plus le temps passe et plus je trouve mère et fille hyper-fusionnelles. Elles se téléphonent plusieurs fois par jour alors qu’elles se voient déjà au quotidien puisque c’est la grand-mère qui garde la petite, elle présente sa mère comme étant « sa confidente » et elle passe tous ses jours de repos à faire du shopping avec sa mère pour ne rentrer qu’au dernier moment. Je lui explique alors que j’aurais plaisir à ce qu’elle soit à la maison lorsque je rentre du travail pour partager un moment à trois mais elle me rétorque que je suis jaloux. Je remarque aussi qu’elle est en quête permanente de reconnaissance auprès de sa mère.

Nous voilà installés dans la nouvelle maison.

Mais les comportements étranges vont se multiplier au fil du temps. 

Régulièrement, elle fait comme si elle ne me voyait pas ou ne m’entendait pas. Le matin par exemple, elle passe à côté de moi sans me dire bonjour tout en passant pourtant à côté de moi. Je lui fais alors remarquer que « je suis là ! » et elle me répond « oui, je t’ai vu ! ». Ou bien alors, je me fais couper les cheveux dans la journée mais le soir elle ne semble s’apercevoir de rien. Au final, j’ai souvent l’impression de vivre seul. Par ailleurs, elle ne répond parfois pas à de simples questions et je donc obligé de lui faire remarquer que je lui parle.

Elle semble prendre plaisir à provoquer des conflits: un jour, alors que nous sommes dans ma famille, elle a une réaction totalement disproportionnée par rapport à un évènement banal et au final elle nous gâche le weekend. 

Autre exemple : A force de menaces, ma compagne finit par me persuader de se réconcilier avec sa mère. J’accepte. Mais quelques semaines plus tard, ma femme va semer la zizanie entre elle et moi à cause de propos totalement sortis de leur contexte. Je serai obligé de me fondre en excuses pour ne pas être cloué au pilori.

Enfin, elle se fera un jour un malin plaisir à refuser une invitation chez mes parents une heure avant parce que  je ne l’ai soit disant pas prévenu alors que je ne lui en ai pourtant parlé la veille… 

Elle ne se remet jamais en cause, elle a toujours raison, elle ne s’excuse pas et n’est jamais responsable de quoi que ce soit. Par exemple, un jour elle se prend un avertissement au travail mais elle me dit qu’elle n’y est pour rien et que c’est la faute à ses collègues.

Elle prend la fuite aux moindres conflits, tel un enfant capricieux, elle a du mal à remercier ou à complimenter, elle parle assez souvent de moi à la troisième personne alors que je suis à côté. 

Alors qu’au début elle me semblait être d’une grande générosité, il lui devient difficile d’acheter quoi que ce soit à mange. Un jour, alors que le Père de la petite était à la maison, il lui a reproché « qu’en 4 ans, elle n’avait pas été capable d’acheter une baguette de pain ! ». J’en profite alors pour lui faire remarquer que visiblement il n’y a pas que moi qui me plains de son manque d’investissement domestique et elle me répond que c’était normal puisqu’elle « achetait les couches ». Je lui demande en tout et pour tout 150€ / mois mais elle me jettera plusieurs l’argent à la figure en me lançant un « tiens ton pognon ! ».

Les reproches se multiplient : à cause de moi « elle a perdu le sourire », mon humour est « pourri », elle a vendu son magasin à cause de moi quand bien même elle voulait le vendre avant de me connaître,  je suis mal éduqué, je mange salement, je ne dois pas poser mes coudes sur la table, je suis obligé de m’éloigner pour manger un fruit parce que cela fait du bruit.

Elle est égocentrique et ne s’intéresse pas réellement à moi. Jamais une question sur ma journée par exemple. 

Son discours est paradoxal. Alors qu’au début elle s’était présentée comme une fille battue et trompée, quelques mois plus tard elle s’étonne que je lui parle de cela car elle n’a soi-disant jamais dis cela ! Idem pour le Père de la petite qui pleurait de tristesse quand il apprit qu’elle était enceinte pour au final avoir été très heureux …Un jour elle vit « le bagne » et le lendemain « n’a rien à me reprocher » voire « est comblée » 

Je me suis aussi rendu compte qu’elle était assez habile pour prêcher le faux afin de savoir le vrai. 

Elle s’investit de moins en moins dans la gestion des tâches quotidiennes. Par exemple, alors que nous avions fait une Paella, j’avais mis le plat à tremper dans l’eau ayant bien l’intention de le nettoyer moi-même. Sans que je lui demande quoi que ce soit, elle me dit alors «je te préviens, ce n’est pas moi qui vais nettoyer ! » 

Elle reprend parfois mes propres phrases, « on a tout pour être heureux » par exemple, peut-être pour me faire croire à une parfaite harmonie.

La modestie n’est plus son fort : les clients la suivent lorsqu’elle change de magasin, il y a toujours quelqu’un pour la regarder quand mon mange au restaurant.

Elle m’insulte aussi assez régulièrement pour un oui ou pour un non. La petite dira d’ailleurs un jour à sa mère « que l’on ne parle pas comme cela à son mari ». J’ai quelque peu jubilé sur le coup. 

Je suis également abreuvé de phrases étranges ou plutôt de messages codés qui tombent du ciel comme un cheveu sur la soupe et qui sont déballées avec un ton et un regard glacial: « Je ne suis pas comme les autres filles ! », « tu es à moi, tu m’appartiens! », « si un jour je te quitte, tu seras perdu sans moi ! », « moi je peux vivre sans toi mais toi tu ne peux vivre sans moi ! »

Depuis quelques mois, nous avions pourtant projeté de nous marier. Le mariage était son « rêve de petite-fille ».Je le sais, tout cela en aurais refroidi plus d’un… 

Mais je l’aimais malgré tout et je voulais vraiment lui faire plaisir. J’ai alors naïvement pensé que de fonder une famille serait peut-être le meilleur moyen de régler nos conflits. Je voulais également créer un vrai cocon familial pour ma belle-fille à laquelle je m’attachais de jour en jour.

Et puis une vie sans projets n’est pas une vie, alors GO ! 

Le jour où nous avons franchi le pas, je pensais qu’elle se serait jetée dans mes bras en ayant un mot gentil, mais rien…….Elle a juste pris une feuille et un stylo pour y écrire la liste des invités…. Le fait que je me sois réconcilié avec sa mère à cette même époque a évidemment été un facteur déterminant dans cette décision.

Du coup nous voilà lancés. Le mariage aura finalement lieu un an plus tard. Les préparatifs du mariage se passent normalement, même si ma compagne et sa mère courent les boutiques spécialisées toutes les semaines. Et ne parlent plus que de ce projet à chaque réunion de famille. 

Pendant toute cette période, je m’étonne de ne pas recevoir d’attaques gratuites de la belle-mère ! Aucunes insultes, pas un mot plus haut que l’autre, le bonheur quoi ! Enfin juste la normalité….

2 semaines avant le mariage, ma compagne me fait une déclaration étrange : « avec Maman, on a un secret, personne ne doit le savoir, ni mon père ni mes frères !» Je me demande bien quel peut-être ce secret mais habitué aux phrases bizarres qui tombent du ciel, je ne creuse pas davantage. Le secret, je le découvrirais bientôt… Lors d’un repas chez sa mère, alors que je pliais la table, je les entendrais parler dans mon dos ne faisant pas de doute que j’étais l’objet de la discussion. Là aussi, je ne cherche pas à approfondir.

Une semaine avant le mariage, je dis à ma compagne que je ne veux plus qu’elle m’insulte et que j’ai la ferme intention de m’occuper davantage de la petite. Elle ne me répondra pas un mot. 

Je lui ai également construit un étendoir en dur dans le garage car je savais que çà lui rendrais service. Alors que je le lui montre, pensant que cela lui ferait plaisir, elle a à peine jeté un œil et là aussi, elle n’a pas eu un seul mot. Frustrant

Puis arrive le jour J. 

Le début de la descente aux enfers…

Le matin du mariage, celle qui n’est encore que ma compagne me réveille à coups de coude, le regard vide et inexpressif. Je suis déçu. J’aurais aimé un moment de tendresse mais c’est tout l’inverse qui se passe. Je lui dis alors « au moins ce jour-là soit agréable ». Mais elle ne me répond pas. 

Pour la première fois, je me fais la réflexion suivante : « vais-je vraiment me marier avec cette fille ? »

Bref, les heures passent, le stress monte.

Nous voilà arrivés à la Mairie.  J’attends ma Princesse.

Première déception. Elle m’avait déclaré qu’elle se mettrait à pleurer lorsqu’elle descendrait de la voiture et qu’elle me verrait paré de mon costume. Au final, elle ne me regardera absolument pas et mon costume encore moins, au point de provoquer chez moi un malaise. Arrivé à ma hauteur, je lui fais gentiment la remarque et elle me déclare « qu’elle l’a déjà vu mon costume »…

Bref, s’en suivent les usages de façade, le discours protocolaire puis le fameux « oui ».

Le « oui » de ma femme a eu le mérite de faire rigoler l’assistance. Il a duré au moins 3 bonnes secondes…. Cà c’est de l’amour me suis-dis-je sur le moment !

Puis l’Eglise. La cérémonie se déroule normalement jusqu’au moment où il y a un bref intermède. Je me retourne alors pour regarder l’assistance, et là je tombe sur le regard de la belle-mère qui m’insulte ! Autant je savais qu’il lui manquait une case, mais je ne pensais pas que la grenouille de bénitier qu’elle est soit capable de faire cela dans un tel endroit et en une pareille journée. Un an et demi qu’elle attendait la pauvre…. Je suis énervé mais j’essaye de faire le vide. Quelques minutes plus tard, lors de la sortie de l’Eglise, c’est à mon Père qu’elle s’en prend. Elle hurle devant tout le monde « Et toi le grand qui n’a rien foutu (elle lui reproche de ne pas nous avoir aidé la veille à préparer la salle), tu vas prendre le balai pour nettoyer (sous-entendu le riz) ». Elle me fait honte cette folle, là j’ai vraiment en envie de la décalquer.

Puis la journée continue. Direction la Salle des Fêtes où tout se déroule relativement bien si ce n’est que ma femme n’aura que des mots pour ses parents lors de son discours et pas un seul pour moi, les seuls mots gentils seront adressés à ses parents, pas un seul pour moi.

Par ailleurs, elle ne sera quasiment jamais assise à côté de moi tout au long du repas, préférant faire le tour des tables (ce que j’ai aussi fait mais j’ai quand même pris le temps de manger). Lorsque nous nous croisons, je la sens quelque peu distante. Au moment de croiser nos coupes de champagne bras dessus bras dessous, elle me dira 3 fois « je t’aime » mais sur un ton dénué d’affect. 

Bref, la soirée touche à sa fin et nous sommes invités à nous rendre à la chambre qui nous a été réservée dans un lieu romantique. Nuit de noce malheureusement impossible car ma Princesse est fatiguée. Et sur le même ton enjoué que le « oui ! » de la Mairie, elle me dit que  « l’on a toute la vie ! », phrase qui va durer 6 bonnes secondes. 

Alors que je me réveille à peine, je la retrouve barbotant déjà dans le jacuzzi. Je suis surpris et déçu qu’elle ne m’ait même pas attendu ! Pas très romantique tout cela. Allez ce n’est pas grave, on a « toute la vie ! ».

Le lendemain, on finit les restes du repas puis on nettoie la salle. En fin de journée, ma femme vient me dit sur un ton plutôt directif « je te préviens je mange chez mes parents ce soir ! » sous prétexte qu’il y avait des membres de sa famille. Soit, mais alors je viens aussi. Il a presque fallu que je m’incruste pour être des leurs. Je pense qu’il s’agit juste d’une incompréhension car nous sommes tous fatigués 

Le lendemain, retour à la maison avant les vacances. Ouf !

Répit de très courte durée. 

Je ne le sais pas encore mais 2 pseudos drames vont faire basculer le mariage. Déjà….

  • J’apprends de ma femme en pleurs (réels ou forcés ?) que des membres de sa famille ont entendu mon père qualifier sa mère de « bonbon rose » auprès d’une personne de mon entourage qui souhaitait savoir qui était ma belle-mère. Du coup mon père a dit : « c’est le bonbon rose qui est devant la mairie » tout simplement parce qu’elle était habillée en rose. Il n’y avait aucune mauvaise intention de sa part. Mais je sais d’ores et déjà que vu la santé mentale de la belle-mère, ces propos vont faire l’effet d’une bombe. Elle, elle peut critiquer et insulter tout le monde en toute impunité mais l’inverse est impossible.

 

  • A peine ses larmes séchées, ma femme décide d’ouvrir les étrennes du mariage. Je lui dis que rien ne presse et que l’on verra cela à notre retour de congés. Elle insiste… Elle m’égrène alors le montant des sommes données. Lorsqu’elle me communique le montant du chèque donné par son frère, je ne lui cache pas que je suis un peu surpris par cette somme et ce d’autant plus qu’elle critique ma famille et moi-même depuis plusieurs mois pour nos soi-disant rapports malsains avec l’argent. J’ai à peine le temps d’achever ma remarque qu’elle m’insulte violemment : « tu es une merde, tu es à dégueuler ! »…. Sans commentaires. Montée d’adrénaline. Moi qui lui demandais une semaine auparavant de ne plus m’insulter. Une fois le dépouillement terminé, je m’étonne alors de ne pas avoir reçu de ses parents ne serait-ce qu’une lettre de souhait de bonheur. Et là elle me dit que « ses parents préfèrent donner à leur fille ! »

Ces 2 évènements m’ont énormément contrarié. Une immense angoisse est montée en moi. Comme si déjà je présageais ce qui allait se passer…. Et la bouteille de vin que nous avions commencé au repas du midi et que j’ai largement finie n’a rien changé.

Plus j’essayais de la raisonner et de relativiser ces 2 évènements et moins elle semblait prête à la compréhension et à la conciliation. La tension n’a fait que monter pour finalement redescendre en fin de journée. Jusqu’au moment où ma mère qui devait passer à la maison, a été témoin de la tension qui régnait. Ma mère a eu alors une phrase malheureuse qui a remis de l’huile sur le feu. Nouvelles engueulades. Témoin de la scène, m’a mère nous dit que « le divorce nous couterait plus cher que le mariage » mais ma femme a surenchérit en disant que ce n’était pas un problème puisqu’elle avait eu son « jour de gloire ». Etrange métaphore.

 

Dans la journée, j’ai dû prendre un Myolastan car je souffrais énormément du dos. Le médicament, cumulé au vin bu le midi n’ont pas fait bon ménage. Je suis à fleur de peau. On est à peine couchés que de nouveaux mots éclatent. Elle s’enfuie alors en pleine nuit chez sa mère. 2 jours seulement après le mariage.

Les insultes de la belle-mère à l’église additionnées aux paroles mal interprétées de mon père ainsi qu’à la crise avec ma femme ne me laissent présager que des ennuis à venir et je pèse mes mots.

Le lendemain, j’appelle ma femme pour me fondre en excuses bien que je sois loin d’être responsable de tout ! Ni des propos de mon Père et encore moins des insultes de ma femme. Aucune réponse pendant 3 jours malgré des appels répétés…. Pour mieux me faire culpabiliser sans doute… ?? Le stress est à son paroxysme, surtout que nous devons partir en vacances le lendemain. Elle rentrera finalement bien le lendemain ayant sans doute peur de se retrouver seule puisque ses parents partent eux-aussi en vacances. Mais elle revient avec le regard noir dénué d’affects et évidemment sans excuses ne serait-ce que par rapport aux insultes proférées à mon encontre.

S’en suivent 15 jours de vacances la boule au ventre, pensant déjà à la rentrée et me demandant bien ce qui allait se passer avec sa mère…

Ces vacances seront parsemées de questions et de remarques étranges : elle me demandera par exemple subitement « ça te fais quoi de t’être marié ? » sans qu’il n’y ai eu de discussion sur le sujet ou bien en me parlant de son comportement avec son ex elle me dira  « j’y suis allé fort quand même ! » mais sur ton jubilatoire. Mais aussi de menaces : elle me déclare qu’elle va « me faire vivre l’enfer ! »…. Et ça va être malheureusement le cas….

A peine rentrée de vacances, elle me dit « je te préviens je ne serais pas là Dimanche ! ». Je lui demande alors où elle sera et me répond « je serais au vide-grenier avec maman ». J’insiste alors pour venir et pour les aider à porter les affaires. Elle me répond alors « si tu viens au vide-grenier, je n’irais pas ! ». En clair, je suis déjà mis sur la touche par ma femme et sa mère.

Soudainement, ma femme me dit qu’elle va aller habiter à Paris pour travailler avec son frère et qu’elle redescendra 2 fois par mois ! Aberrant. Je la trouve de plus en plus étrange et de plus en plus distante.

Pensant lui faire plaisir, je veux réserver un week-end de 3 jours à Venise dans un très bel hôtel, le voyage de noces étant prévu plus tard. Je lui montre la réservation qu’elle ne regardera finalement pas au motif qu’elle ne peut pas poser de congés…

Entre-temps, la photographe nous transmet les photos du mariage. Ma femme agrémente alors son Facebook de quelques photos. Je suis assez surpris du fait que peu de photos de moi sont affichées d’autant plus que ce sont les photos de sa famille qui apparaissent en premier. De plus les commentaires des photos sont froids. « mon mari » par exemple.

Toujours sur Facebook, autre chose étrange. Alors qu’elle est en train de chatter avec une amie, je surprends la conversation par hasard. Son amie lui demande « ça te fais quoi de t’appeler Madame X ? ». Je pense que la réponse à laquelle elle s’attendait était quelque chose comme « je suis heureuse » ou « je suis fière ». La seule réponse qu’elle lui a pourtant faite c’est « qu’il fallait qu’elle change de signature » ! 

On dit aussi que la vérité sort de la bouche des enfants. Déjà avant le mariage, la petite m’avait appelé à ma grande surprise « monsieur je sais tout ». J’ai évidemment compris qu’elle ne faisait que répéter ce qu’elle avait entendu. Ce que j’ai pu confirmer après le mariage et alors que la petite mettait la table, elle dit « ça c’est l’assiette de l’autre idiot ». Je regarde alors sa mère qui semble gênée mais elle ne lui demandera même pas de s’excuser ! Navrant. C’est pourtant bien la même petite qui déclarera le jour du mariage qu’elle est « très contente que son papa et sa maman se marient ». J’en ai encore les larmes aux yeux.

Du coup, j’ai comme l’impression d’être subitement devenu l’ennemi public numéro 1. Et que ma femme et ma belle-mère complotent ensemble pour m’anéantir.

Plus les jours passent, plus elle devient détestable. Elle laisse mon linge propre dans la machine à laver, ne vide plus le lave-vaisselle « exprès pour m’emmerder », m’insulte violemment « tu as vu ta gueule !» en me faisant des doigts d’honneur, pique une crise d’hystérie et jette divers objets de la maison, me rabaisse à la moindre occasion « tu ne sais pas jouer au squash ! », « tu es cultivé mais pas intelligent ! », « depuis que je te connais, j’ai perdu le sourire ! », « tu n’es pas quelqu’un de bien ! », « je comprends que tu sois seul ! », « si tu savais ce que les voisins pensent de toi ! ». Je lui demande alors pourquoi elle s’est mariée avec un gars ayant autant de défauts !

Elle déforme aussi mes propos. Alors que je venais de couper les branches mortes d’un arbuste, elle va par exemple raconter à la voisine que je l’ai arraché. Du coup, elle viendra toquer à la maison pour récupérer les racines….. Ou bien que j’ai cassé une poignée de porte de rage ! Sauf que je l’avais démonté la veille devant elle pour graisser le mécanisme….

Entre temps, elle reçoit un avertissement à son travail après une engueulade avec une collègue devant la clientèle. Mais elle se cache bien de m’en parler. Je le découvre par hasard, lui en parle et elle me déclare « que ce n’est pas de sa faute mais uniquement celui de sa collègue ». Eternelle victime.

Nous avions aussi acheté un sac à la petite pendant nos vacances. Alors que je lui demande si son sac lui plait et qu’elle vienne me faire un bisou, elle me dit du tac au tac que c’est mamie et maman qui l’on acheté !

J’ai l’impression que tout est fait pour me faire passer pour une mauvaise personne. Je perds le contrôle et je ne sais plus quoi faire pour essayer d’arranger les choses.

C’est encore l’été, je propose alors une journée au parc aquatique pour faire plaisir à la petite. Ma femme a été odieuse durant toute la journée avec le regard encore plus noir encore qu’à l’accoutumée. Alors que j’avais préparé le pique-nique, elle m’informe qu’elle irait manger chez Maman le soir au motif que l’on n’avait pas « mangé équilibré à midi ». J’avais pourtant tout préparé : viande et légumes grillés, crudités, fruits….Preuve encore une fois que plus je m’épuise à arranger les choses et plus elle les détruit….

Elle me raconte que ses clients lui disent « votre mari a bien de la chance ! ». Si seulement ils savaient ce que je vis depuis le mariage…

La situation se dégrade de jours en jours. Je lui propose alors que l’on aille voire un thérapeute de couple ne comprenant pas encore l’ignominie de sa personnalité… Elle me répond : « un psy ? Pour quoi faire ! ».

Suite à un énième conflit qu’elle a pris soin de provoquer, elle s’enfuie chez Maman. Une nouvelle fois. Silence radio pendant près de 10 jours…

Au cours de cette période je lui envoie des mails de 3 pages, m’excusant de tout, lui répétant mon amour, notre vie à venir….

Même pas l’ombre d’une réponse ! Je ne sais plus quoi faire. Stress absolu.

Je propose alors à mon Père de se rendre chez sa mère pour s’excuser de ses « propos » le jour du mariage. Il accepte. Arrivés sur place, mère et fille sont bien dans la maison. Nous sonnons 4 fois sans réponse, jusqu’à ce que la vieille ouvre la vitre et nous dise « tirez-vous sinon j’appelle les flics ! ». Je téléphone alors ma femme, aucune réponse. Un étranger aurait sans doute été mieux traité.

Pour me déclarer le lendemain qu’elle et sa mère « ont bien rigolé et que j’ai de l’argent à dépenser ! » (Sous-entendu de l’essence). Machiavélique.

Elle finit par me contacter de nouveau soi-disant « pour discuter ». De discussion constructive, il n’y en aura aucune ! Juste quelques larmes de crocodiles ponctuées d’un « ça va t’as pas l’air trop mal ? » mais sur le ton de la déception. Elle est juste venue voir si j’agonisais….

Elle repart chez Maman. Pour me rappeler quelques jours plus tard sur un ton mielleux et apaisé. Je souffle enfin. Elle me déclare alors qu’elle est en train d’acheter une nouvelle voiture et qu’elle souhaite savoir si ce n’est pas trop de sous car elle voulait soi-disant garder « garder de l’argent pour la nouvelle maison ». Nous faisions en effet compte commun et avions ce projet-là. Je lui donne mon accord mais je me suis quand même dit que visiblement nous n’avions pas les mêmes préoccupations ! Changer sa voiture alors que nous sommes en pleine crise de couple, c’est pour le moins étrange….Je découvrirais par ailleurs un peu plus tard que la somme qui m’a été annoncée diffère de celle qui a été dépensée.  

Elle rentrera finalement à la maison quelques jours plus tard. Définitivement pensais-je…

Toute discussion avec elle sur ce qui vient de se passer est impossible. Et de toute façon je suis coupable de tout ! Allez pas grave, je suis encore prêt à tout encaisser ! Pour sauver mon couple…

Mais très vite le naturel revient au galop : provocations, insultes, dénigrement, humiliations…

Des phrases pourtant déjà entendues avant le mariage : « si tu savais ce que ma mère pense de toi », « ma mère elle ne s’est jamais plus chez toi », « ta maison pourrie » tournent en boucle.

Elle me dira même « c’est moche votre truc qui pend… ». Castrateur…

Par ailleurs et alors que nous faisions compte commun que depuis quelques jours, je découvre que la moitié du compte courant a disparue. Et que je n’ai plus procuration sur son épargne sur laquelle je venais de verser la moitié des étrennes du mariage. Dont les ¾ provenaient de ma famille. Comme nous n’avions pas encore réglé toutes les factures du mariage, je lui demande alors de me faire un virement de 400€ pour payer la salle qui en coutait 800€. Mon compte ne sera finalement crédité que de 200€ au motif « qu’elle n’a pas assez d’argent sur son compte »… Bien que son épargne soit encore de 15000€ même après l’achat de la voiture….J’ai dû payer la différence…

Alors que le compte commun est à 0€ après que j’ai récupéré mon dû, mais n’étant pas encore clôturé, je lui demande de ne faire aucune opération sur ce dernier avec sa carte bleue. Pourtant, quelques jours après, une somme approximative de 25€ a été prélevée. Je lui demande ce qu’elle a payé avec aucune réponse !!! 

Plus j’essaye d’arranger les choses plus je sens une volonté délibérée d’anéantir notre relation !

La tension est à son paroxysme. J’ai des palpitations du matin au soir.

Face à l’anormalité de la situation, je décide pour la première fois de ma vie de décider d’enregistrer  une conversation. Ça tombe bien c’est son jour de repos et sa Maman est dans « ma maison pourrie ».

Là je découvre qu’en fait je suis un punching-ball sur lequel ces 2 folles se défoulent. Ma femme, celle que j’ai épousé seulement un mois et demi plus tôt m’appelle « l’autre ». Et se vante mot pour mot que « l’autre il était vener que je lui ai enlevé la procuration ! ». Pendant que sa mère jubile. Elle téléphone également à la voisine en lui disant « qu’elle va attendre encore un peu mais bon… » sous-entendu qu’elle va bientôt partir !

Je décide alors d’enquêter sur les 25€ prélevés sur le compte courant. En tapant la somme exacte dans Google, je m’aperçois en fait qu’il s’agit des frais facturés par la poste pour changer d’adresse…

Tout a été planifié. Je n’ose y croire. Après une nouvelle dispute où elle est complètement hystérique et plonge profondément ses ongles dans mon bras au point de me faire un gros hématome, nouvelle fuite chez Maman. 

Je ne souviens plus combien de temps elle est partie (une semaine peut-être), mais rebelote, excuses, messages dithyrambiques, j’encaisse tout à nouveau. Puis elle revient. Une ou deux journées normales. Je lui montre l’hématome qu’elle m’a fait mais elle me dit que c’est certainement moi qui me le suis fait tout seul…Déni….Puis elle m’apprend qu’elle m’a enlevée l’attestation me permettant de récupérer la petite à l’école. Je suis assommé, j’ai peine à y croire et pourtant…

Elle m’apprend alors qu’elle est allée voir un avocat pour divorcer et qu’elle veut que je lui signe un papier pour quitter le domicile conjugal. J’ai l’impression d’être en plein cauchemar. 2 mois de mariage et l’on va divorcer. C’est irréel. Je refuse. Je pense même que c’est du bleuf ! Mais elle insiste. Là je me dis vraiment qu’elle est complètement folle. Divorcer pour 2 pseudos drames ?

Je me souviendrais de son départ, le VRAI jusqu’à la fin de mes jours. Ce jour-là, ma belle-fille qui était spectatrice mais consciente de nos tensions nous dit en se réveillant qu’elle aimerait bien avoir un « petit frère ou une petite sœur ». Je rebondis sur ces propos et bien conscient de la situation je dis à sa mère, « qu’est-ce que tu en penses ? » et elle me répond méchamment « Non, tu as qu’à le faire seul » ! Je lui dis alors que je n’en peux plus de son comportement depuis le mariage et qu’il n’y a plus un jour où je n’ai pas envie de pleurer ! « Elle me répond alors les yeux révulsés, le regard noir « Pleures ça te feras du bien ! ». Je dois partir au travail mais avant je donne des feutres à la petite achetés la veille et lui dit que j’aimerais qu’elle me fasse un beau dessin ce soir….Sa mère est particulièrement énervée par ma demande, je ne comprends pas. Avant de partir, j’embrasse la petite et essaye d’embrasser ma femme. Elle me tend la joue. J’ai l’impression d’avoir un monstre en face de moi : froid, calculateur, manipulateur, dénué d’émotions.

Encore une journée qui commence bien….. Elle m’appellera finalement dans l’après-midi sans aucunes émotions dans la voix pour me dire qu’elle est partie. J’ai peine à y croire mais pourtant. A peine 2 mois et demi après le mariage. Je rentre dans la maison. Le choc. La chambre est à moitié vide. Plus de lit, des meubles que j’avais acheté ont disparu. Sur la commode, elle n’a en revanche pas oublié de me laisser une photo et un dessin de la petite. Dans la malle ou elle stockait ses papiers plus rien si ce n’est les boites de nos alliances ouvertes, disposées telle un trophée. Je suis dévasté, anéanti… Plus de congélateur non plus. Les surgelés sont à même le sol.

Je n’ai plus aucun doute sur sa personnalité : une psychotique perverse dont le seul dessein est ma destruction. La Princesse s’est transformée en mante religieuse. Ce n’est plus Cendrillon mais juste Cruella…

Je suis au bord du gouffre, prêt à en finir, mais heureusement j’ai le soutien de toute ma famille.

Je ne peux plus dormir dans la maison, c’est trop douloureux et je décide de la mettre en vente immédiatement. Le temps de la vente, je vais dormir chez mes parents qui vivent à 2 km.

Je découvrirais par hasard qu’elle a mis sa robe en vente sur « Leboncoin ». Pour illustrer l’annonce, elle a pris une photo où nous sommes devant le curé. Elle a pris soin de rogner tout le côté droit de la photo ou était sa famille mais elle a conservé tout le côté gauche, celle où m’a famille s’affiche.

La petite me manque. Je souffre. Je sais que sa mère passe tous les matins devant la maison pour l’amener à l’école. Je l’attends volontairement dans la rue principale même si je sais que cela va me faire plus de mal que de bien. Elle me fait alors coucou derrière la vitre. J’ai des nausées, je pleure. La pauvre, si seulement elle était en âge de comprendre ce qu’il se passe réellement.

La semaine suivante, je décide d’aller à l’école. J’ai besoin de parler  à ma femme. Et de voir la petite. Je me cache. A peine descendue de la voiture, je vais à leur rencontre. Ma femme me fusille littéralement du regard, il n’y a pas d’autres mots. Je demande alors à la petite de me faire un câlin, elle se jette dans mes bras. Je pleure. Je lui dis qu’elle me manque, elle me répond « moi aussi ».

Un matin, alors que j’arrive de bonne heure dans la résidence pour récupérer des affaires, je vois la voiture de ma femme garée chez la voisine. 3 semaines seulement après sa fuite. Je me demande bien ce qu’elle peut faire là ! Je découvrirais plus que la veille elle est allée à un concert avec Maman bien sûr et qu’elle a fait garde la petite par la voisine ! Aucun remords, elle revient sur les lieux du crime comme si de rien n’était… C’est incroyable !

J’attends qu’elle sorte de la maison. Je demande à la petite de me faire un câlin. Et là elle me dit non. Je constate qu’elle a bien été briefé…. Quant à sa mère, elle va me réclamer les photos du mariage que la photographe vient de m’envoyer sur un ton méchant et avec son regard de folle. Elle qui avait qualifié quelques jours auparavant son mariage de « mariage de merde » !

Deux mois après, nous nous retrouvons au Tribunal. Je tremble de tout mon corps, crise de spasmophilie je pense. Son regard est toujours le même : froid, méchant, dénué d’affects.

Dans le couloir, je suis près d’elle. Elle est en train de parler à son avocate. Et soudain, je l’entends lui dire « il est très gentil, je n’ai rien à lui reprocher ! Il est juste un peu manipulateur ». Elle m’accuse visiblement de ses propres maux ! Je tombe des nus ! Mais que fais-t-on là alors ?? Je n’ai pas la prétention d’être parfait mais s’il y a bien une chose que je ne suis pas, c’est un manipulateur ! 

Les semaines passent, je suis au plus mal. Je lui envoie un mail ou un SMS par ci par là et vais la voir à son travail car j’avais un besoin de comprendre. Comprendre l’incompréhensible. Du coup, elle va porter plainte à la Gendarmerie pour harcèlement. Je reçois un rappel à la loi.

Je ne le sais pas encore, mais le clou du spectacle n’est pas encore arrivé…

A ma grande surprise, elle me téléphone 5 mois après être passés au Tribunal. Elle me dit qu’elle souhaite me revoir parce qu’elle a des choses importantes à me dire. Je préfère éviter la rencontre et lui demande de me le dire par téléphone. Elle refuse. Je me demande bien ce qu’elle veut. On décide donc de se voir. On déjeune ensemble. Je suis stressé. Elle commence par s’étonner du fait que je ne porte pas mon alliance. J’ai bien failli m’étouffer…. Soit.

S’en est suivi alors un monologue dont le seul objectif n’était que des reproches sur moi et ma famille tous les plus invraisemblables les uns que les autres. Par exemple, alors que ma mère lui avait demandé avant le mariage si elle pouvait être vêtue en ivoire et qu’elle avait totalement acquiescé, là elle me déclare que ma mère n’avait pas à s’habiller de cette couleur et que s’était de mauvais goût. Elle me reprochera aussi que la veille du mariage, alors que nous faisions un repas avec sa famille et la mienne réunies, ma famille a tourné le dos à tout le monde et qui plus est a mangé toutes les grillades !….Elle me déclarera enfin avoir été dans « une colère folle », lorsqu’elle s’est aperçu que je l’avais résilié de ma mutuelle ! La liste de reproches est encore longue mais je préfère abréger. Je l’ai menacé de partir si elle continuait de la sorte. 

J’en ai tout de même profité pour lui dire que son comportement depuis le mariage était inadmissible, inqualifiable et pitoyable. En face : un mur. Aucune réponse, aucunes émotions, aucun remords.

Je me suis alors dit que j’aurais mieux fait de ne pas venir. Elle m’a également dit qu’elle avait appris que je venais de vendre ma maison. J’en ai profité pour lui annoncer que dans la foulée j’avais acheté une nouvelle villa mais que je ne pourrais habiter qu’en début d’année suivante. Au cours de cette période, j’habitais donc chez mes parents.  

2 ou 3 jours plus tard elle me rappelle en me disant qu’elle veut qu’on mange encore ensemble. J’accepte… Cette fois-ci, cela se passe beaucoup mieux. Elle est plus dans le registre de la séduction et de la reconquête que du reproche… C’est reparti comme au bon vieux temps : elle est gentille, m’appelle presque tous les jours, m’envoie des SMS tendres ! 

Elle me demande même de venir habiter avec moi dès que je serais en possession de ma nouvelle maison. J’y crois…Là je lui rétorque que s’est hors de question, que dans un premier temps elle ne viendra que le weekend et surtout qu’elle devra faire ses preuves. Elle me répond « je viens de suite ou pas du tout » !

Dans le même temps, elle ira jusqu’à me dire « qu’elle m’aime et que je lui manque », « qu’elle a envie d’une vie de couple », que l’on va partir en voyage tous les 3 l’été suivant, « qu’elle sait où elle va » et cerise sur le gâteau « qu’on pourrait même se remarier » ! Hallucinant !

Elle me déclare  également avoir demandé à son avocate si elle pouvait arrêter la procédure.

Elle prendra tout de même la fuite un soir en plein restaurant parce que je lui rappelais tous les comportements déviants de sa mère avec moi. Je la retrouverais une heure plus tard devant chez moi. Elle finira même par s’excuser ! C’est bien la première fois ! Malgré cette nouvelle crise, je me dis qu’elle a changé et que ça va aller mieux. J’y crois... Je revis après 9 mois d’enfer !

Mais çà ne pas va durer longtemps…. Un mois exactement…

Du jour au lendemain et sans aucunes raisons, elle ne m’appelle plus, ne m’envoie plus de SMS et ne répond plus à mes appels. Je ne comprends pas. Je suis même inquiet pensant qu’elle a eu un accident ou quelque chose de ce genre. Elle va me laisser dans l’incertitude 3 jours. Période au cours de laquelle je multiplie les appels. Pour finalement m’envoyer un SMS de 3 mots : « je suis malade ». Je lui demande alors ce quelle à, une gastro, un état grippal ? Pour au final me répéter « qu’elle est malade ». Là je commence à perdre patience et je lui dis « oui j’ai bien compris que tu étais malade » !! Sous-entendu tu es malade de la tête… Enfin j’ouvre les yeux. Mais c’est trop tard, je suis tombé dans le panneau une deuxième fois ! J’ai peine à y croire mais pourtant les psys m’avaient prévenus : « attention, elle va revenir à la charge…. ». Nous sommes en Juin. Je vais laisser passer l’été avant d’aller la trouver sur son lieu de travail. Elle a son regard de folle habituel et comme justification de son comportement elle me dira un simple « ça ne marchera pas ! » & « tu ne veux plus voir mes parents et moi je ne veux plus voir les tiens ! ». Sauf que ne n’ai jamais dit cela et j’étais encore prêt à toutes les conciliations possibles. Elle en profite pour m’assener un dernier coup en me disant que « si l’on ne s’était pas marié, nous serions toujours ensemble. ». Je m’interroge encore parfois sur le sens exact de cette phrase. Je suis mal, de nouveau. J’essaye de temps en temps d’établir de nouveau le contact en l’appelant mais aucunes réponses.

Je découvrirais plus tard de sa propre avocate qu’elle ne lui a jamais demandé d’arrêter la procédure !

Entre temps, mon avocate m’apprend qu’elle est « gravement malade ». Gravement malade ? Mais qu’à t’elle exactement. Un cancer me dit l’avocate. Je lui ferais répétais 3 fois pour être sûr que j’avais bien compris ! Sur le coup, j’arrive à avoir de la compassion et de la tristesse. Malgré tout le mal qu’elle m’a fait. Il se trouve que je la croiserais quelques jours plus tard. Elle a l’air en pleine forme pourtant…. Peut-être encore un bon moyen de se faire victimiser ?

Je pensais alors tout vu et tout entendu mais il manquait juste la cerise sur le gâteau. Un jour, je tombe par hasard sur sa mère. Mon sang n’a fait qu’un tour ! Je lui ai déballé toutes les rancœurs accumulées depuis si longtemps : ses insultes gratuites, son rôle de complice dans la destruction du mariage pour des pseudos raisons, sa personnalité perverse. Elle ne m’a pas répondu un seul mot mais je ne l’ai pas loupé.

Le même jour, quelques heures après seulement, ma voiture est criblée de balles de chevrotine endommageant par la même le portail métallique du garage. Le crime est signé. Oh ce ne se sont évidemment pas elles qui ont tiré. Elles sont trop lâches. Je soupçonne son frère et son meilleur ami, ancien légionnaire, qui quelque temps auparavant, m’avait proposé de torturer et de tuer ma voisine le plus naturellement du monde !

Une vraie famille de malade décidément où ces 2 folles ne manipulent pas que moi, mais aussi le reste de la famille.

Le lendemain, encore sous le choc, ma femme en lui déclarant « tu n’as pas honte de tirer sur ton mari ? ». Aucune manifestation de surprise et aucune dénégation de sa part. Elle répète alors juste des « allo, allo ? » pour au final me raccrocher au nez. J’ai appelé 4 fois avant d’abandonner. Je suis anéanti après un an d’enfer. Mais ce n’est pas fini !!!

Ma femme va de nouveau porter plainte à la Gendarmerie pour harcèlement téléphonique entre le mois de Mai, période à laquelle elle m’a téléphoné au motif « qu’elle a des choses importantes à me dire » et le mois de Septembre, date des coups de fusil. J’explique donc la situation à la Gendarmerie en leur disant que c’est elle qui m’a appelé tel jour à tel heure et les coups de téléphone qui ont suivis sont des appels « normaux ».

Ils constatent en effet ces 2 premiers appels au jour et à l’heure dite et lui demandent pourquoi elle m’a appelé. Elle leur répondra du tac au tac « pour lui dire que s’était fini »…. Alors que nous étions passés au Tribunal 6 mois avant… Quoi qu’il en soit, comme je n’ai pas assez subi et assez souffert, je finis au Tribunal Correctionnel : 1500€ d’amende, 1 mois de prison avec sursis, 2 ans de mise à l’épreuve. 

Alors que l’enquête pour les coups de fusil sera totalement bâclée et classée sans suites, faute de preuves.

Je ne souhaite à personne de vivre une telle violence psychologique à la fois destructrice et mortifère. Je l'ai aimé, elle m'a abîmé. Je lui ai donné mon cœur, elle a pris mon âme...

Cela fait 5 ans aujourd’hui mais j’en souffre encore énormément et j’ai beaucoup de mal à me reconstruire.

 

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Histoire d'une poupée perverse narcissique
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